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Bénéficier de son droit individuel à la formation!

Tout salarié ayant acquis une certaine ancienneté dans son entreprise bénéficie du droit individuel à la formation (DIF). Il permet de suivre une formation professionnelle, dont les conditions peuvent varier d’une entreprise à l’autre. Présentation du dispositif général

1) Qui peut bénéficier du DIF ?
- Les salariés en CDI, à temps complet ou partiel
Pour profiter du DIF, vous devez avoir au moins un an d’ancienneté dans votre entreprise.
- Les salariés en CDD
Vous devez avoir travaillé en CDD au moins 4 mois (consécutifs ou non) au cours des 12 derniers mois.
- Les exclus du dispositif
Parmi eux figurent les salariés en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.

2) Quel mode d’acquisition des droits au DIF ?
- Chaque année, vous faites l’acquisition de droits
Sauf accord négocié avec l’entreprise ou au sein d’une branche :
-les salariés en CDI et à temps plein acquièrent 20 heures par an ;
-les salariés à temps partiel ou en CDD acquièrent un nombre d’heures proportionnel à  leur durée de travail.
A noter : une absence, par exemple pour cause de congé maternité, sera prise en compte dans le décompte des heures acquises.
- Des droits ensuite cumulables
L’acquisition des droits au DIF est plafonnée :
-à 6 ans, sauf pour les salariés à temps partiel ;
-et à 120 heures, sauf accord d’entreprise (120 heures sont dans ce cas un minimum).
Bien sûr, la non utilisation de ces droits ne peut en aucun cas donner lieu à une compensation financière.

3) Comment profiter de votre DIF ?
- Quelles formations demander ?
Sauf accord d’entreprise définissant des formations prioritaires, vous pouvez demander toute formation vous permettant :
-d’acquérir une qualification plus élevée ;
-d’entretenir ou de perfectionner des connaissances ;
-d’obtenir « une qualification enregistrée dans le répertoire national des certifications professionnelles (soit reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale de branche ; soit ouvrant droit à un certificat de qualification professionnelle) ».
-Comment demander la mise en œuvre de votre DIF ?
Vous devez en faire vous-même la demande, par écrit, à votre employeur.
Ce dernier dispose ensuite d’un mois pour vous donner une réponse.

4) Quelle rémunération pendant votre formation ?
- Votre formation a lieu pendant vos heures de travail ?
Vous êtes rémunéré normalement tout au long de votre formation.
- Votre formation a lieu en dehors de vos heures de travail ?
Vous avez droit à une allocation.
- Vous avez des frais de transport et d’hébergement ?
Ils sont pris en charge par l’employeur

 

Article rédigé par Frédérique Robin pour CarriereOnline.

Réussir la négociation de votre salaire!

Vos attentes, votre valeur, votre place sur le marché : voici quelques uns des critères entrant en jeu dans toute négociation salariale et que vous devrez défendre. Nos conseils pour construire votre argumentation.

1)Négociez votre salaire : les règles générales
- Fixez-vous une fourchette de salaire raisonnable
Prenez en compte :
-les grilles de salaires de la convention collective applicable dans votre branche ;
-vos besoins quotidiens ;
-votre ancienneté ;
-la santé de l’entreprise et du secteur d’activité ;
-le chiffre d’affaire de l’entreprise.
Seule certitude : l’employeur ne peut pas vous payer un montant inférieur au niveau légal, à savoir le SMIC.
- Démontrez combien vos compétences sont ou seront indispensables
L’idéal est d’appuyer vos propos sur de précédents résultats ou sur les profits futurs générés par votre activité.
- Ne négligez pas les compléments de salaire
Si vous sentez un blocage sur la question salariale, jouez sur les avantages en nature et autres petits avantages : primes de vacances, formation…

2)Négociez votre salaire d’embauche
- Ne parlez pas d’argent en premier
Laissez le recruteur aborder cette question, généralement en fin d’entretien : qui sait, son offre pourrait être supérieure à vos attentes ! En attendant, profitez de l’entrevue pour jauger vos prétentions au fur et à mesure que la nature du poste vous sera présentée.
- Faites jouer la concurrence
Toutefois prudence ! Si évoquer toutes vos autres propositions peut aider à faire grimper les enchères, c’est aussi un coup de bluff risqué qui pourrait vous laisser sans rien à la fin !
- Soyez souple dans la négociation
Si l’employeur vous demande vos prétentions salariales, donnez une fourchette plutôt qu’un salaire précis : vous engagerez plus sûrement l’employeur à entrer dans la négociation.
S’il vous propose un salaire en-dessous de vos attentes pourtant raisonnables, mettez-vous en valeur, faites ressortir votre formation et votre expérience.

3)Négociez votre augmentation de salaire
- Profitez de votre entretien annuel
L’entretien annuel est le moment où mettre en avant vos réussites personnelles… et justifier une augmentation de salaire. Prenez bien sûr en compte la situation de l’entreprise et les niveaux de salaire dans votre secteur.
- Anticipez les arguments de votre employeur
Vous connaissez votre interlocuteur et l’entreprise : anticipez les arguments qui vont vous être opposés et préparez vos réponses. Vous serez ainsi en mesure d’entretenir le dialogue et de placer l’interlocuteur en position plus difficile.

 

Article rédigé par Frédérique Robin pour CarriereOnline.

Garantir le succès d’un entretien de recrutement.

Les formes d’entretien sont nombreuses : par téléphone, en face à face avec un ou plusieurs interlocuteurs, seul ou en groupe… Heureusement, quelle que soit votre situation, plusieurs fondamentaux restent valables.

1)Préparez votre entretien
- Renseignez-vous sur l’entreprise et le poste
Collectez un maximum d’informations sur l’emploi visé et sur l’entreprise.
- Révisez vos classiques
Au-delà de votre motivation, l’entretien peut aussi servir à tester vos compétences par des mises en situation ou des questions théoriques.
- Fixez votre fourchette de salaire
Parler salaire est toujours délicat. Alors soyez clair avec vous-même avant de vous lancer dans les enchères.
- Entraînez-vous avec un micro
Sortez micro ou miroir et simulez un entretien à haute voix. N’hésitez pas à vous enregistrer pour identifier vos erreurs et vos tics de langage.

2)Réussissez les 5 premières minutes
- Soyez ponctuel
Arriver en retard ne fait jamais bonne impression...
- Présentez-vous rapidement
C’est en général la première étape de l’entretien :
-commencez par les informations classiques : nom, prénom, âge et lieu de résidence. Faites court : ce n’est pas ce qui intéresse le plus l'employeur ;
-détaillez vos formations : pas question de simplement les énumérer, il faut les expliquer, voire les justifier;
-présentez votre parcours professionnel : ne répétez pas votre CV, développez les étapes de votre carrière de façon logique en expliquant ce qu’elles vous ont apporté ;
-évoquez votre projet professionnel : pourquoi postulez-vous ? Question simple, mais qui peut mettre mal à l'aise…

3)Répondez adroitement aux questions
Quelques questions sont courantes en entretien, parmi lesquelles :
- ce que vous avez aimé ou non dans la façon dont vous étiez dirigé dans vos précédents postes ?
- les situations qui génèrent chez vous le plus de stress et comment vous réagissez ?
- une situation où vous avez fait preuve d’initiative ?
- pourquoi vous avez quitté cet emploi ?
- etc.
Pour ne pas être pris au dépourvu, préparez-les !

4)Ayez le bon look et les bonnes attitudes
- Faites preuve de savoir-vivre
S’asseoir avant d’y avoir été invité, couper la parole ou ne pas éteindre son portable pendant l’entrevue sont quelques impolitesses qui peuvent nuire à votre candidature.
- Soyez souriant et naturel
Ne vous forcez pas à adopter une attitude qui n'est pas la vôtre. L'employeur est expérimenté et s'en apercevra vite.
-Adoptez un look classique pour une meilleure impression
Restez naturel mais faites toutefois un effort vestimentaire ! L’essentiel est d’adapter votre tenue au poste et à l’entreprise

 

Article rédigé par Frédérique Robin pour CarriereOnline.

Comment rédiger une lettre de motivation percutante.

La lettre de motivation devient presque facultative, le recruteur s’intéressant d’abord aux CV. Mais il arrive parfois qu’il ne sache pas comment départager deux profils intéressants. C’est alors qu’une lettre de motivation réussie fera la différence...

1) Le plan de votre lettre :
1re partie : une accroche soignée
Le recruteur accordera moins d’une minute à la lecture de votre lettre : il doit immédiatement cerner pourquoi vous écrivez et pour quel poste. Profitez-en pour montrer que vous connaissez son entreprise : vous éveillerez son intérêt.
2e partie : une motivation évidente et sincère
En faisant attention à ne pas répéter votre CV, présentez vos compétences et les expériences qui font de vous le candidat idéal. Alimentez votre discours d’exemples concrets. 
3e partie : un gain mutuel, pour vous et pour l’entreprise
Ce qui prime pour le recruteur, c’est la performance de son entreprise à travers les compétences que vous lui apporterez. Il s’agit donc de mettre en avant la synergie certaine entre votre contribution et l’entreprise que vous souhaitez rejoindre. 
4e partie : une conclusion ouverte sur une prochaine rencontre
C’est votre dernier objectif : obtenir un rendez-vous, en exprimant votre disponibilité

2)Les erreurs à ne pas faire
- Faire un copier-coller
Une même lettre pour plusieurs entreprises vous fera certes gagner du temps au moment d’envoyer vos candidatures, mais son manque de pertinence aura peu de chance de convaincre les recruteurs.
- Faire des fautes d’orthographe
C’est irritant et vous perdriez en crédibilité ! Veillez surtout à ne pas écorcher le nom de votre destinataire.
- Oublier des informations importantes
Il serait fâcheux d’oublier vos coordonnées, la référence de l’annonce ou encore l’incontournable formule de politesse à la fin de votre lettre

3)Le format de votre lettre
- Une lettre manuscrite
Elle est de plus en plus rare. Néanmoins, il arrive qu’elle soit explicitement demandée dans l’annonce, notamment par les entreprises pratiquant des tests de graphologie.
- Une lettre électronique (word, pdf…)
Elle répond au mode de candidature le plus courant aujourd’hui, à savoir par mail. Problèmes : certains recruteurs rechignent à ouvrir les pièces jointes par peur des virus ou tout simplement par manque de temps.
- Un mail d’accompagnement
En plus de la pièce jointe, insérez directement dans le corps du mail une version abrégée de votre lettre (un mail trop long est toujours fastidieux à lire). Vous offrez la possibilité de gagner du temps à un recruteur éventuellement pressé.

Article rédigé par Frédérique Robin pour CarriereOnline.

Composer un CV efficace et valorisant !

Un CV peut être original s’il est d’abord clair. Autrement dit, un bon CV est avant tout celui qui permet au recruteur d’aller à l’essentiel. Il doit pouvoir très vite identifier votre objectif de carrière, vos formations et votre expérience principale.

1) Préparez le contenu de votre CV 
Etape 1 : réfléchissez
Listez les informations qui vous caractérisent : compétences, points forts/points faibles, expériences professionnelles… En cas de « vides », ne cherchez pas à les cacher, expliquez-les.
Etape 2 : sélectionnez
Parmi toutes les informations notées, choisissez les plus pertinentes en fonction du poste visé. Demandez-vous ce qui peut intéresser l’employeur dans son secteur d’activité et le poste que vous souhaitez obtenir.
Etape 3 : classez par formation et expérience ?
Certaines rubriques sont incontournables dans un CV :
-vos informations personnelles : prénom, nom et coordonnées sont nécessaires, contrairement à l’âge, la nationalité ou la situation familiale ;
-l’intitulé du CV : il reprend l’intitulé du poste convoité ;
-votre formation ;
-vos expériences professionnelles : précisez vos précédentes missions en rapport avec le poste visé, le nom et la localisation de l’entreprise ;
-langues et informatique ;
-vos loisirs : le recruteur pourrait y trouver certains détails qui le feront pencher en votre faveur.
Ou par compétences ?
Le CV de compétences ne décrit pas votre carrière chronologiquement mais présente vos compétences les plus vendeuses. Ce CV convient surtout aux cadres expérimentés ou à ceux qui se sont absentés plus ou moins longuement du marché du travail.

2) Concevez la mise en page
Produisez un CV court et aéré
Ne cherchez pas à tout concentrer sur une page si le résultat doit être brouillon. Aérez plutôt votre CV quitte à dépasser sur une deuxième page, deux pages étant par contre le maximum.
Mettez une photo ?
La photo n'est ni indispensable ni obligatoire. Libre à vous d'en mettre une, mais évitez de le faire si elle n'est pas expressément demandée dans l'annonce.
Classez les rubriques
Si vous êtes un candidat expérimenté, mentionnez en premier vos expériences professionnelles puis votre formation. Faites l’inverse si vous êtes jeune diplômé.
Classez le contenu à l’intérieur des rubriques
Classez les informations de la plus récente à la plus ancienne. Le recruteur aura tout de suite accès aux informations les plus « fraiches ».

3) Réalisez un CV vidéo
Il est de plus en plus prisé par les candidats et les recruteurs. Mais attention ! Pour ne pas vous desservir, il doit être bien maîtrisé et son rendu, de qualité.

Article rédigé par Frédérique Robin pour CarriereOnline.

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