CarriereOnline Blog : le blog emploi de CarriereOnline

Carrière en région : Focus région sud-est !

Des atouts incontestables pour pouvoir affronter 2011 avec confiance
En termes d’emploi, le bilan de la région sud-est se révèle plutôt mitigé. Le Rhône-Alpes obtient la première place du tableau (avec seulement 8,4% de chômage au 3e trimestre 2010) et le Languedoc-Roussillon, la dernière (avec 12,6%). C’est donc sans surprise que les perspectives de recrutements s’annoncent tout aussi variées.

Rhône-Alpes
- L’emploi fin 2010
Avec 8,4% de chômage, la région Rhône-Alpes se situe en dessous de la moyenne nationale (9,3% au 3e trimestre 2010).
Aujourd’hui très diversifiée, l’activité industrielle continue à soutenir l’économie de la région. Elle représente d’ailleurs 22% des emplois en Rhône-Alpes, à qui elle permet de se placer en tête des régions en matière de production énergétique. Les filières de l’électronique, du numérique, des nouveaux matériaux, de la santé et des biotechnologies affichent également un certain dynamisme. 
Autres caractéristiques de la région : l’innovation. 14% des ingénieurs français sont issus de formations en Rhône-Alpes tandis que le milieu médical se distingue en France et en Europe dans de nombreux domaines (transplantation, cancérologie…).
Enfin, les services aux entreprises  (informatique, ingénierie, intérim…) et les activités liées au tourisme (Rhône-Alpes est la 2e région touristique en France) sont en bonne santé.
- Les secteurs porteurs en 2011
A l’inverse de l’industrie agro-alimentaire qui devrait dans l’ensemble se stabiliser (notamment au niveau de ses effectifs), celle des équipements électriques ainsi que celle des produits informatiques et électroniques mériteront d’être gardées à l’œil.
Dans le tertiaire, ce sont les domaines de l’ingénierie et des études techniques qui offriront le plus d’opportunité.

Languedoc-Roussillon
- L’emploi fin 2010
Bien que 2e région française en termes de croissance de l’emploi entre 2000 et 2007, le Languedoc-Roussillon est aujourd’hui l’une des régions avec le taux de chômage le plus élevé (12,6% au 3e trimestre 2010, 2e derrière le Nord-Pas-de-Calais).
Au-delà d’une activité touristique et saisonnière très forte, la région compte de nombreux autres secteurs forts (néanmoins fragilisés par la crise), tels que la construction, les services aux particuliers ou encore le commerce.
L’agriculture (notamment biologique) se concentre sur la production de vins, de fruits et de légumes de qualité. A noter, le développement réussi de la filière bois.
L’industrie quant à elle se veut à forte valeur ajoutée, comme l’agroalimentaire.
Enfin, la région affiche un taux de création d’entreprises très fort… à nuancer par un taux de survie qui est lui, l’un des plus faibles en France.
- Les secteurs porteurs en 2011
L’industrie offre des perspectives mitigées. L’industrie des machines et équipements (notamment agricoles) devrait offrir quelques opportunités (probablement en intérim). L’imprimerie, la métallurgie, le textile et la chimie manifesteront des besoins, même s’ils restent prudents.
La construction navale, aéronautique et ferroviaire prévoit, elle, des embauches (en CDD).
Concernant le secteur tertiaire, les prévisions penchent vers une stabilisation de l’activité.

PACA
- L’emploi fin 2010
En dépit d’un taux de chômage relativement fort (10,9% au 3e trimestre 2010), la région dispose d’un potentiel impressionnant.
Le tourisme y joue évidemment un rôle considérable (PACA étant l’une des premières régions touristiques mondiales). Mais c’est aussi le cas du commerce, de l’innovation et du transport.
A ce propos, la région accueille plus de 8% des établissements de transports logistiques français. La mer y occupe une place non négligeable : Marseille se classe premier port français et de la méditerranée, 60 000 personnes vivent de la mer (du pêcheur au chercheur, en passant par les chantiers navals).
Autres secteurs forts : les télécommunications, les sciences du vivant, l’aéronautique, l’agroalimentaire ou encore la chimie.
On retiendra qu’un secteur domine l’activité, à savoir le secteur tertiaire (avec plus de 80% des actifs) et que le tissu économique est constitué à 80% de PME et de TPE.
- Les secteurs porteurs en 2011
Dans le secteur industriel, ce sont les activités liées à l’électronique et au matériel de transport qui devraient suivre l’évolution la plus positive. Mais les industries chimique et pharmaceutique sont également optimistes pour 2011.
Dans le secteur tertiaire, ce sont l’intérim, les transports et l’hôtellerie-restauration qui feront preuve du plus grand dynamisme. Enfin, ne négligez pas l’information et la communication.

 

Article rédigé par Frédérique Robin pour CarriereOnline.

Carrières en Région : Focus région Ouest

Un bilan 2010 positif, une année 2011 bien engagée
Globalement, la région ouest affiche un taux de chômage à la baisse en 2010. Les perspectives de recrutement pour 2011 sont positives, bien qu’encore un peu timides. Le point sur les secteurs porteurs.

Bretagne
- L’emploi fin 2010
Au 3e trimestre 2010, la Bretagne peut être fière d’afficher le taux de chômage le plus bas en France : 7,8%.
La pêche représente évidemment un secteur fort : on compte plus de 8500 emplois liés à la mer et à la conchyliculture. 5000 autres assurent la transformation des produits de la mer.
Mais la région multiplie les cordes à son arc, parmi lesquels la construction et la réparation navale (civile et militaire). L’agroalimentaire en est une autre (43% des entreprises bretonnes, 1/3 des emplois industriels).
L’automobile génère également beaucoup d’activité, grâce notamment à Citroën (et à ses équipementiers et sous-traitants).
L’électronique et les télécoms profitent de la présence dynamique de centres de recherche, de grands groupes industriels et de multiples PME.
- Les secteurs porteurs en 2011
Les perspectives semblent optimistes, d’abord dans l’industrie. Les entreprises travaillant la viande (transformation, conservation et préparation à base de viande) mais aussi celles du bois-papier-imprimerie et la métallurgie vont voir leur activité augmenter à court-moyen terme.
Une ombre toutefois au tableau : les productions à partir de poissons et l’industrie informatique, électronique et optique devraient traverser une période creuse.
Dans le secteur tertiaire, le transport et entreposage, la publicité et les services liés aux bâtiments et à l’aménagement paysager resteront attractifs.

Normandie
- L’emploi fin 2010
Hormis un taux de chômage à 10,3% au 3e trimestre 2010, la Haute-Normandie affiche un palmarès plutôt impressionnant. Elle se classe en effet première région française en termes de raffinage de pétrole ; première en Europe en termes de production de lin ; première dans le monde en termes de flaconnage de parfum. Et ce n’est pas tout ! Car la région se caractérise aussi par son excellence en matière de chimie médicinale (2e région française) et de production de médicaments (4e région française).
D’un point de vue plus général, la Haute-Normandie se distingue par la très grande importance du secteur industriel, y compris en nombre d’emploi. Le tertiaire est, lui, essentiellement porté par le transport-logistique (grâce notamment à l’activité portuaire).
En dépit de la crise de son industrie des équipements du foyer, la Basse-Normandie n’a pas à rougir de sa voisine. D’abord, parce que son industrie auto et agroalimentaire demeure importante mais aussi et surtout parce que son taux de chômage est à seulement 8,6% au 3e trimestre 2010.
- Les secteurs porteurs en 2011
En Haute-Normandie, l’activité industrielle devrait progresser (du moins à court terme), à l’exception du secteur de la fabrication de matériel de transport. Concernant le tertiaire, ce sont les activités de transport, informatiques et de services d’information qui devraient offrir les perspectives les plus positives.
En Basse-Normandie, l’industrie prévoit dans l’ensemble une activité dynamique, y compris dans la métallurgie et l’automobile. Le tertiaire se veut également rassurant, à l’exception de l’hôtellerie-restauration qui s’annonce en berne.

Pays-de-Loire
- L’emploi fin 2010
Le Pays-de-Loire dont le taux de chômage est de 8% au 3e trimestre 2010, s’appuie essentiellement sur l’intérim, et dans une moindre mesure, sur les activités de service aux entreprises. L’industrie, et plus particulièrement la production des biens d’équipement, réussit à maintenir le cap. Le commerce et le bâtiment sont eux, en retrait.
Ce constat est à nuancer en fonction des départements. En effet, la Mayenne privilégie l’agriculture, tandis que la Loire-Atlantique est plutôt tournée vers le tertiaire.
La région est connue pour ses filières industrielles, qu’elle souhaite innovantes ; pour l’agriculture et la pêche, qu’elle souhaite respectueuses de l’environnement ; et pour le tourisme, qu’elle souhaite de qualité.
- Les secteurs porteurs en 2011
Dans le secteur de l’industrie, plusieurs activités devraient faire preuve de dynamisme. Parmi elles figurent l’industrie agricole et alimentaire (boulangerie-pâtisserie, produits laitiers…), les équipements électriques et électroniques (produits informatiques…) ou encore l’automobile (et autres matériels de transport). 
Dans le secteur tertiaire, les prévisions sont mitigées dans l’hôtellerie-restauration. Elles sont même négatives dans l’information, la communication et la publicité. En revanche, le conseil de gestion, l’ingénierie, les activités de contrôle et d’analyse technique devraient offrir des opportunités.

 

Article rédigé par Frédérique Robin pour CarriereOnline.

Carrières en Région: Focus région Nord-est !

Des actions volontaires face à un chômage légèrement à la hausse
Confrontée à un taux de chômage le plus souvent à la hausse, la région nord-est a choisi de valoriser de nouveaux secteurs émergeants (à surveiller donc en termes d’emploi !) ainsi que l’emploi des seniors.

Picardie
- L’emploi fin 2010
Deux secteurs structurent fondamentalement l’emploi en Picardie (où le taux de chômage atteint 11% au 3e trimestre 2010) : l’agriculture (dont celle destinée à l’énergie et à la chimie) et l’industrie (et en particulier la chimie plasturgie, la mécanique, l’agroalimentaire et l’aéronautique).
- Les secteurs porteurs en 2011
De nouveaux secteurs émergent : le bâtiment durable et, plus généralement, les métiers liés à l’environnement ; les secteurs de la santé et de l’aide à l’autonomie des personnes.
La région cherche également à développer son rôle en matière de recherche et d’innovation.

Nord-Pas-de-Calais
- L’emploi fin 2010
Le Nord-Pas-de-Calais est la région française la plus touchée par le chômage (12,9% au 3e trimestre 2010). Des secteurs d’activités forts y sont pourtant présents, comme la pêche et l’agriculture. Le secteur tertiaire tend à gagner en importance (vente à distance, grande distribution…).
- Les secteurs porteurs en 2011
Les services aux particuliers devraient renouer avec la croissance. Les services aux entreprises, le commerce de gros et le BTP connaitront des perspectives de recrutement plutôt faibles, voire nulles. La situation dans le commerce de détail et le transport logistique devraient quant à elle se dégrader.

Alsace
- L’emploi fin 2010
Voici l’une des régions françaises où le secteur industriel y est le plus important. Pourtant, l’Alsace mise sur le secteur tertiaire pour se développer, et notamment l’innovation. C’est en tout cas la vocation des pôles de compétitivité « Véhicule du futur », «Fibres naturelles Grand-Est» et «Innovation thérapeutiques»
- Les secteurs porteurs en 2011
L’industrie des biens d’équipements et de consommation ainsi que le bâtiment devraient gagner en vigueur, bien que très timidement. L’hôtellerie affichera quant à elle un certain dynamisme, qui se répercutera sans doute sur le marché de l’emploi.

Lorraine
- L’emploi fin 2010
Au 3e trimestre 2010, la Lorraine connaît un taux de chômage de 10%. Plusieurs secteurs de l’industrie connaissent un léger regain d’activité : les équipements électriques, électroniques et informatiques, le matériel de transport et la fabrication de denrées alimentaires. Quant au tertiaire, c’est l’ingénierie qui s’en sort le mieux.
- Les secteurs porteurs en 2011
Qu’il s’agisse de l’activité industrielle ou des services marchands, les prévisions données sont favorables, du moins à court terme

Franche-Comté
- L’emploi fin 2010
Au même titre que l’Alsace, le secteur tertiaire tend à supplanter l’industrie, secteur pourtant encore très présent en Franche-Comté (9,2% de chômage). Cette situation n’a peut-être rien de surprenant lorsqu’on sait la présence d’un acteur comme Peugeot dans la région.
- Les secteurs porteurs en 2011
Outre la plasturgie et les microtechniques, la Franche-Comté mise sur l’avenir de filières telles que les technologies biomédicales, le luxe (lunetterie et horlogerie), les énergies renouvelables, le bois et les services à l’industrie (ingénierie, maîtrise des risques et de l’environnement…).

Bourgogne
- L’emploi fin 2010
La situation en Bourgogne est mitigée. En effet, l’industrie et le commerce ont perdu en vigueur, en même temps que le nombre de création d’entreprise fléchit. Heureusement, d’autres activités soutiennent l’économie de la région, telles que le tourisme et les exportations (notamment en viticulture et produits métallurgiques). Le taux de chômage dans la région est de 8,4% au 3e trimestre 2010.
- Les secteurs porteurs en 2011
L’industrie et le secteur des services devraient reprendre des couleurs. A noter que, selon une enquête de la CRCI de Bourgogne (novembre 2010), une entreprise sur trois prévoit l’embauche « prochaine » d’un senior.

Champagne-Ardenne
- L’emploi fin 2010
L’activité a légèrement repris dans la plupart des secteurs industriels, à l’exception des biens d’équipements et de l’auto. Le bâtiment quant à lui, limite les dégâts. Dans le tertiaire, ce sont les services aux entreprises et le commerce de gros qui connaissent l’évolution la plus favorable.
- Les secteurs porteurs en 2011
Plusieurs secteurs manifestent un fort potentiel : l’éco-développement (énergies renouvelables, valorisation énergétique des déchets…), l’agro-alimentaire, les emballages, la logistique, les services et loisirs, l’industrie automobile et enfin, le luxe (champagne, cuir, textile…).

 

Article rédigé par Frédérique Robin pour CarriereOnline.

Carrières en Région : Focus région Ile-de-France !

Des perspectives de recrutement favorables bien qu’encore réservées
Alors que Paris et la petite couronne annoncent un taux de chômage en baisse sur l’année 2010, la grande couronne affiche, elle, des tendances nuancées. Toutefois, dans leur ensemble, les entreprises franciliennes se montrent plutôt optimistes pour 2011.

Paris
L’emploi fin 2010
Le taux de chômage a légèrement baissé (8,7% au 3e trimestre 2010). L’hôtellerie s’est très bien remise de la crise (grâce notamment au tourisme d’affaire). Le commerce de détail et les services ont également bien résisté. D’autres secteurs ont en revanche été plus durement touchés, comme la construction et le commerce de gros.
Les secteurs porteurs en 2011
Les PME prévoient des embauches pour 2011 (21% d’entres elles), tout comme les grandes entreprises (33% d’entre elles). Parmi les activités les plus prometteuses, comptez les services et le commerce de détail.

Petite couronne
Hauts-de-Seine
Le taux de chômage a légèrement baissé début 2010, pour atteindre 7,4% au 3e trimestre 2010.
Alors que l’industrie a perdu des emplois, ce sont les services qui ont permis au département d’afficher un nombre de création d’emplois positif (bien qu’à un rythme inférieur à celui de la grande couronne).
Dans l’ensemble, les effectifs salariés devraient être stables en 2011. Dans le détail, l’industrie et les services devraient recruter. La reprise dans le commerce devrait être timide, tandis que le secteur de la construction devrait perdre en attractivité.

Seine-Saint-Denis
La Seine-Saint-Denis a progressivement perdu ses activités industrielles au profit du commerce et de la construction. Son taux de chômage est d’ailleurs le plus haut de la région Ile-de-France, avec 11,2% au 3e trimestre 2010.
Autre particularité : une économie qui repose à 94% sur un réseau de PME/PMI de moins de 50 salariés.  
La Seine-Saint-Denis accueille de nombreuses activités porteuses d’avenir, tels que l’aéronautique, le bâtiment, l’éco-industrie ou encore les biotechnologies.

Val-de-Marne
Le tissu économique du Val-de-Marne repose essentiellement sur les activités de commerce, de transport, d’hôtellerie-restauration et de services aux entreprises.
L’emploi a eu tendance à se stabiliser dans le département à un taux de 7,9% au 3e trimestre 2010, sauf cas particulier (comme le commerce de détail qui, bien que toujours dans le rouge, a retrouvé une tendance à la hausse).
Globalement, les entreprises préfèrent, pour 2011, stabiliser leurs effectifs et prévoient donc peu d’embauches. A noter toutefois une exception : la construction devrait en effet offrir de nombreuses opportunités.

Grande couronne
Val-d’Oise
Relativement élevé, le taux de chômage dans le Val-d’Oise est de 9% au 3e trimestre 2010.
Le bilan est positif  pour le tourisme, mais plus généralement pour tout le secteur tertiaire, qui a permis au département de traverser 2010 plus sereinement que 2009. L’industrie s’est quant à elle stabilisée.

Yvelines
De façon un peu similaire au Val d’Oise, c’est le secteur tertiaire qui a permis aux Yvelines de maintenir le cap. Le taux de chômage a légèrement baissé jusqu’à 6,5% au 2e trimestre 2010 (à noter qu’il s’agit pour le département, du taux le plus élevé depuis dix ans), pour se fixer à 6,7% au 3e trimestre 2010. L’industrie a cessé de se replier et affiche quelques signes encourageants.

Essonne
Voici le département d’Ile de France avec le taux de chômage le plus bas, avec 6,6% au 3e trimestre 2010. Les activités liées à l’enseignement, au social et à la santé ont plutôt bien résisté à la crise.
En revanche, de nombreux emplois ont été détruits dans l’immobilier, dans l’industrie et l’énergie mais aussi et surtout dans le secteur le plus important du département, à savoir le commerce, le transport et l’hôtellerie-restauration.
Bien que plus optimistes que les années précédentes, les entreprises se montrent réservées vis-à-vis de la sortie de crise, qu’elles n’envisagent pas réellement avant fin 2011, voire 2012. Autrement dit, il est fort à parier qu’elles seront tout aussi prudentes en termes de recrutement.

Seine et Marne
Début 2010, le taux de chômage s’est stabilisé à 7,2% au 3e trimestre 2010, mais il risque de repartir à la hausse. Le marché de l’emploi est en effet encore fragile, comme en témoigne le grand nombre de créations d’entreprises… malheureusement suivi par de plus en plus de défaillances.
2011 s’annonce plutôt positif : 93% des entreprises prévoient une stabilisation de leurs effectifs, voire (mieux !), des recrutements. Hormis la construction, cette évolution concerne l’ensemble des secteurs (y compris l’industrie).

 

Article rédigé par Frédérique Robin pour CarriereOnline

Un CV assorti d'une photo a-t-il plus de chance d'être remarqué ?

"Bradley Ruffle et Zev Shtudiner, deux chercheurs israéliens en sciences sociales, ont enfin apporté la réponse à cette épineuse question. Vous êtes un homme, plutôt beau gosse ? Votre photo doublera vos chances d'être contacté. Mais si vous êtes une femme, abstenez-vous. L'explication ? Soit la photo vous dessert, soit elle suscite des jalousies..."

Article tiré du magazine Management du mois de janvier 2011

CV original : le CV ipad de David Dias !

On ne le dira jamais assez mais un CV bien structuré, compréhensible, agréable à lire c’est primordiale mais encore faut-il que votre CV laisse une trace dans l’esprit du recruteur. C’est pour ça qu’avoir un CV qui sort du lot est essentiel, si en plus vous arrivez à créer un buzz autour de votre recherche d’emploi c’est un plus.
C’est ce qu’a bien compris David Dias avec son CV original qui colle au plus près de l’actualité high-tech en se basant sur le design du célèbre ipad, mais il ne s’arrête pas là puisqu’il a aussi monté une petite « vidéo démonstration » de son CV. On apprécie beaucoup la démarche créative et le sens du détail de ce jeune homme qui n’a rien oublié, par exemple les icones de la batterie et de la connectivité sont représentées mais ont une signification bien différente, quoi que ! Le verso du CV n’échappe pas non plus à son design façon ipad.
On espère que ce détournement d’utilisation de l’ipad sera aussi fructueux pour David que l’a été l’ipad pour Apple.

Bénéficier de son droit individuel à la formation!

Tout salarié ayant acquis une certaine ancienneté dans son entreprise bénéficie du droit individuel à la formation (DIF). Il permet de suivre une formation professionnelle, dont les conditions peuvent varier d’une entreprise à l’autre. Présentation du dispositif général

1) Qui peut bénéficier du DIF ?
- Les salariés en CDI, à temps complet ou partiel
Pour profiter du DIF, vous devez avoir au moins un an d’ancienneté dans votre entreprise.
- Les salariés en CDD
Vous devez avoir travaillé en CDD au moins 4 mois (consécutifs ou non) au cours des 12 derniers mois.
- Les exclus du dispositif
Parmi eux figurent les salariés en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.

2) Quel mode d’acquisition des droits au DIF ?
- Chaque année, vous faites l’acquisition de droits
Sauf accord négocié avec l’entreprise ou au sein d’une branche :
-les salariés en CDI et à temps plein acquièrent 20 heures par an ;
-les salariés à temps partiel ou en CDD acquièrent un nombre d’heures proportionnel à  leur durée de travail.
A noter : une absence, par exemple pour cause de congé maternité, sera prise en compte dans le décompte des heures acquises.
- Des droits ensuite cumulables
L’acquisition des droits au DIF est plafonnée :
-à 6 ans, sauf pour les salariés à temps partiel ;
-et à 120 heures, sauf accord d’entreprise (120 heures sont dans ce cas un minimum).
Bien sûr, la non utilisation de ces droits ne peut en aucun cas donner lieu à une compensation financière.

3) Comment profiter de votre DIF ?
- Quelles formations demander ?
Sauf accord d’entreprise définissant des formations prioritaires, vous pouvez demander toute formation vous permettant :
-d’acquérir une qualification plus élevée ;
-d’entretenir ou de perfectionner des connaissances ;
-d’obtenir « une qualification enregistrée dans le répertoire national des certifications professionnelles (soit reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale de branche ; soit ouvrant droit à un certificat de qualification professionnelle) ».
-Comment demander la mise en œuvre de votre DIF ?
Vous devez en faire vous-même la demande, par écrit, à votre employeur.
Ce dernier dispose ensuite d’un mois pour vous donner une réponse.

4) Quelle rémunération pendant votre formation ?
- Votre formation a lieu pendant vos heures de travail ?
Vous êtes rémunéré normalement tout au long de votre formation.
- Votre formation a lieu en dehors de vos heures de travail ?
Vous avez droit à une allocation.
- Vous avez des frais de transport et d’hébergement ?
Ils sont pris en charge par l’employeur

 

Article rédigé par Frédérique Robin pour CarriereOnline.

Réussir la négociation de votre salaire!

Vos attentes, votre valeur, votre place sur le marché : voici quelques uns des critères entrant en jeu dans toute négociation salariale et que vous devrez défendre. Nos conseils pour construire votre argumentation.

1)Négociez votre salaire : les règles générales
- Fixez-vous une fourchette de salaire raisonnable
Prenez en compte :
-les grilles de salaires de la convention collective applicable dans votre branche ;
-vos besoins quotidiens ;
-votre ancienneté ;
-la santé de l’entreprise et du secteur d’activité ;
-le chiffre d’affaire de l’entreprise.
Seule certitude : l’employeur ne peut pas vous payer un montant inférieur au niveau légal, à savoir le SMIC.
- Démontrez combien vos compétences sont ou seront indispensables
L’idéal est d’appuyer vos propos sur de précédents résultats ou sur les profits futurs générés par votre activité.
- Ne négligez pas les compléments de salaire
Si vous sentez un blocage sur la question salariale, jouez sur les avantages en nature et autres petits avantages : primes de vacances, formation…

2)Négociez votre salaire d’embauche
- Ne parlez pas d’argent en premier
Laissez le recruteur aborder cette question, généralement en fin d’entretien : qui sait, son offre pourrait être supérieure à vos attentes ! En attendant, profitez de l’entrevue pour jauger vos prétentions au fur et à mesure que la nature du poste vous sera présentée.
- Faites jouer la concurrence
Toutefois prudence ! Si évoquer toutes vos autres propositions peut aider à faire grimper les enchères, c’est aussi un coup de bluff risqué qui pourrait vous laisser sans rien à la fin !
- Soyez souple dans la négociation
Si l’employeur vous demande vos prétentions salariales, donnez une fourchette plutôt qu’un salaire précis : vous engagerez plus sûrement l’employeur à entrer dans la négociation.
S’il vous propose un salaire en-dessous de vos attentes pourtant raisonnables, mettez-vous en valeur, faites ressortir votre formation et votre expérience.

3)Négociez votre augmentation de salaire
- Profitez de votre entretien annuel
L’entretien annuel est le moment où mettre en avant vos réussites personnelles… et justifier une augmentation de salaire. Prenez bien sûr en compte la situation de l’entreprise et les niveaux de salaire dans votre secteur.
- Anticipez les arguments de votre employeur
Vous connaissez votre interlocuteur et l’entreprise : anticipez les arguments qui vont vous être opposés et préparez vos réponses. Vous serez ainsi en mesure d’entretenir le dialogue et de placer l’interlocuteur en position plus difficile.

 

Article rédigé par Frédérique Robin pour CarriereOnline.

Garantir le succès d’un entretien de recrutement.

Les formes d’entretien sont nombreuses : par téléphone, en face à face avec un ou plusieurs interlocuteurs, seul ou en groupe… Heureusement, quelle que soit votre situation, plusieurs fondamentaux restent valables.

1)Préparez votre entretien
- Renseignez-vous sur l’entreprise et le poste
Collectez un maximum d’informations sur l’emploi visé et sur l’entreprise.
- Révisez vos classiques
Au-delà de votre motivation, l’entretien peut aussi servir à tester vos compétences par des mises en situation ou des questions théoriques.
- Fixez votre fourchette de salaire
Parler salaire est toujours délicat. Alors soyez clair avec vous-même avant de vous lancer dans les enchères.
- Entraînez-vous avec un micro
Sortez micro ou miroir et simulez un entretien à haute voix. N’hésitez pas à vous enregistrer pour identifier vos erreurs et vos tics de langage.

2)Réussissez les 5 premières minutes
- Soyez ponctuel
Arriver en retard ne fait jamais bonne impression...
- Présentez-vous rapidement
C’est en général la première étape de l’entretien :
-commencez par les informations classiques : nom, prénom, âge et lieu de résidence. Faites court : ce n’est pas ce qui intéresse le plus l'employeur ;
-détaillez vos formations : pas question de simplement les énumérer, il faut les expliquer, voire les justifier;
-présentez votre parcours professionnel : ne répétez pas votre CV, développez les étapes de votre carrière de façon logique en expliquant ce qu’elles vous ont apporté ;
-évoquez votre projet professionnel : pourquoi postulez-vous ? Question simple, mais qui peut mettre mal à l'aise…

3)Répondez adroitement aux questions
Quelques questions sont courantes en entretien, parmi lesquelles :
- ce que vous avez aimé ou non dans la façon dont vous étiez dirigé dans vos précédents postes ?
- les situations qui génèrent chez vous le plus de stress et comment vous réagissez ?
- une situation où vous avez fait preuve d’initiative ?
- pourquoi vous avez quitté cet emploi ?
- etc.
Pour ne pas être pris au dépourvu, préparez-les !

4)Ayez le bon look et les bonnes attitudes
- Faites preuve de savoir-vivre
S’asseoir avant d’y avoir été invité, couper la parole ou ne pas éteindre son portable pendant l’entrevue sont quelques impolitesses qui peuvent nuire à votre candidature.
- Soyez souriant et naturel
Ne vous forcez pas à adopter une attitude qui n'est pas la vôtre. L'employeur est expérimenté et s'en apercevra vite.
-Adoptez un look classique pour une meilleure impression
Restez naturel mais faites toutefois un effort vestimentaire ! L’essentiel est d’adapter votre tenue au poste et à l’entreprise

 

Article rédigé par Frédérique Robin pour CarriereOnline.

Comment rédiger une lettre de motivation percutante.

La lettre de motivation devient presque facultative, le recruteur s’intéressant d’abord aux CV. Mais il arrive parfois qu’il ne sache pas comment départager deux profils intéressants. C’est alors qu’une lettre de motivation réussie fera la différence...

1) Le plan de votre lettre :
1re partie : une accroche soignée
Le recruteur accordera moins d’une minute à la lecture de votre lettre : il doit immédiatement cerner pourquoi vous écrivez et pour quel poste. Profitez-en pour montrer que vous connaissez son entreprise : vous éveillerez son intérêt.
2e partie : une motivation évidente et sincère
En faisant attention à ne pas répéter votre CV, présentez vos compétences et les expériences qui font de vous le candidat idéal. Alimentez votre discours d’exemples concrets. 
3e partie : un gain mutuel, pour vous et pour l’entreprise
Ce qui prime pour le recruteur, c’est la performance de son entreprise à travers les compétences que vous lui apporterez. Il s’agit donc de mettre en avant la synergie certaine entre votre contribution et l’entreprise que vous souhaitez rejoindre. 
4e partie : une conclusion ouverte sur une prochaine rencontre
C’est votre dernier objectif : obtenir un rendez-vous, en exprimant votre disponibilité

2)Les erreurs à ne pas faire
- Faire un copier-coller
Une même lettre pour plusieurs entreprises vous fera certes gagner du temps au moment d’envoyer vos candidatures, mais son manque de pertinence aura peu de chance de convaincre les recruteurs.
- Faire des fautes d’orthographe
C’est irritant et vous perdriez en crédibilité ! Veillez surtout à ne pas écorcher le nom de votre destinataire.
- Oublier des informations importantes
Il serait fâcheux d’oublier vos coordonnées, la référence de l’annonce ou encore l’incontournable formule de politesse à la fin de votre lettre

3)Le format de votre lettre
- Une lettre manuscrite
Elle est de plus en plus rare. Néanmoins, il arrive qu’elle soit explicitement demandée dans l’annonce, notamment par les entreprises pratiquant des tests de graphologie.
- Une lettre électronique (word, pdf…)
Elle répond au mode de candidature le plus courant aujourd’hui, à savoir par mail. Problèmes : certains recruteurs rechignent à ouvrir les pièces jointes par peur des virus ou tout simplement par manque de temps.
- Un mail d’accompagnement
En plus de la pièce jointe, insérez directement dans le corps du mail une version abrégée de votre lettre (un mail trop long est toujours fastidieux à lire). Vous offrez la possibilité de gagner du temps à un recruteur éventuellement pressé.

Article rédigé par Frédérique Robin pour CarriereOnline.