Paris
L’emploi fin 2010
Le taux de chômage a légèrement baissé (8,7% au 3e trimestre 2010). L’hôtellerie s’est très bien remise de la crise (grâce notamment au tourisme d’affaire). Le commerce de détail et les services ont également bien résisté. D’autres secteurs ont en revanche été plus durement touchés, comme la construction et le commerce de gros.
Les secteurs porteurs en 2011
Les PME prévoient des embauches pour 2011 (21% d’entres elles), tout comme les grandes entreprises (33% d’entre elles). Parmi les activités les plus prometteuses, comptez les services et le commerce de détail.
Petite couronne
Hauts-de-Seine
Le taux de chômage a légèrement baissé début 2010, pour atteindre 7,4% au 3e trimestre 2010.
Alors que l’industrie a perdu des emplois, ce sont les services qui ont permis au département d’afficher un nombre de création d’emplois positif (bien qu’à un rythme inférieur à celui de la grande couronne).
Dans l’ensemble, les effectifs salariés devraient être stables en 2011. Dans le détail, l’industrie et les services devraient recruter. La reprise dans le commerce devrait être timide, tandis que le secteur de la construction devrait perdre en attractivité.
Seine-Saint-Denis
La Seine-Saint-Denis a progressivement perdu ses activités industrielles au profit du commerce et de la construction. Son taux de chômage est d’ailleurs le plus haut de la région Ile-de-France, avec 11,2% au 3e trimestre 2010.
Autre particularité : une économie qui repose à 94% sur un réseau de PME/PMI de moins de 50 salariés.
La Seine-Saint-Denis accueille de nombreuses activités porteuses d’avenir, tels que l’aéronautique, le bâtiment, l’éco-industrie ou encore les biotechnologies.
Val-de-Marne
Le tissu économique du Val-de-Marne repose essentiellement sur les activités de commerce, de transport, d’hôtellerie-restauration et de services aux entreprises.
L’emploi a eu tendance à se stabiliser dans le département à un taux de 7,9% au 3e trimestre 2010, sauf cas particulier (comme le commerce de détail qui, bien que toujours dans le rouge, a retrouvé une tendance à la hausse).
Globalement, les entreprises préfèrent, pour 2011, stabiliser leurs effectifs et prévoient donc peu d’embauches. A noter toutefois une exception : la construction devrait en effet offrir de nombreuses opportunités.
Grande couronne
Val-d’Oise
Relativement élevé, le taux de chômage dans le Val-d’Oise est de 9% au 3e trimestre 2010.
Le bilan est positif pour le tourisme, mais plus généralement pour tout le secteur tertiaire, qui a permis au département de traverser 2010 plus sereinement que 2009. L’industrie s’est quant à elle stabilisée.
Yvelines
De façon un peu similaire au Val d’Oise, c’est le secteur tertiaire qui a permis aux Yvelines de maintenir le cap. Le taux de chômage a légèrement baissé jusqu’à 6,5% au 2e trimestre 2010 (à noter qu’il s’agit pour le département, du taux le plus élevé depuis dix ans), pour se fixer à 6,7% au 3e trimestre 2010. L’industrie a cessé de se replier et affiche quelques signes encourageants.
Essonne
Voici le département d’Ile de France avec le taux de chômage le plus bas, avec 6,6% au 3e trimestre 2010. Les activités liées à l’enseignement, au social et à la santé ont plutôt bien résisté à la crise.
En revanche, de nombreux emplois ont été détruits dans l’immobilier, dans l’industrie et l’énergie mais aussi et surtout dans le secteur le plus important du département, à savoir le commerce, le transport et l’hôtellerie-restauration.
Bien que plus optimistes que les années précédentes, les entreprises se montrent réservées vis-à-vis de la sortie de crise, qu’elles n’envisagent pas réellement avant fin 2011, voire 2012. Autrement dit, il est fort à parier qu’elles seront tout aussi prudentes en termes de recrutement.
Seine et Marne
Début 2010, le taux de chômage s’est stabilisé à 7,2% au 3e trimestre 2010, mais il risque de repartir à la hausse. Le marché de l’emploi est en effet encore fragile, comme en témoigne le grand nombre de créations d’entreprises… malheureusement suivi par de plus en plus de défaillances.
2011 s’annonce plutôt positif : 93% des entreprises prévoient une stabilisation de leurs effectifs, voire (mieux !), des recrutements. Hormis la construction, cette évolution concerne l’ensemble des secteurs (y compris l’industrie).
Article rédigé par Frédérique Robin pour CarriereOnline
Commentaires