Des atouts incontestables pour pouvoir affronter 2011 avec confiance
En termes d’emploi, le bilan de la région sud-est se révèle plutôt mitigé. Le Rhône-Alpes obtient la première place du tableau (avec seulement 8,4% de chômage au 3e trimestre 2010) et le Languedoc-Roussillon, la dernière (avec 12,6%). C’est donc sans surprise que les perspectives de recrutements s’annoncent tout aussi variées.
Rhône-Alpes
- L’emploi fin 2010
Avec 8,4% de chômage, la région Rhône-Alpes se situe en dessous de la moyenne nationale (9,3% au 3e trimestre 2010).
Aujourd’hui très diversifiée, l’activité industrielle continue à soutenir l’économie de la région. Elle représente d’ailleurs 22% des emplois en Rhône-Alpes, à qui elle permet de se placer en tête des régions en matière de production énergétique. Les filières de l’électronique, du numérique, des nouveaux matériaux, de la santé et des biotechnologies affichent également un certain dynamisme.
Autres caractéristiques de la région : l’innovation. 14% des ingénieurs français sont issus de formations en Rhône-Alpes tandis que le milieu médical se distingue en France et en Europe dans de nombreux domaines (transplantation, cancérologie…).
Enfin, les services aux entreprises (informatique, ingénierie, intérim…) et les activités liées au tourisme (Rhône-Alpes est la 2e région touristique en France) sont en bonne santé.
- Les secteurs porteurs en 2011
A l’inverse de l’industrie agro-alimentaire qui devrait dans l’ensemble se stabiliser (notamment au niveau de ses effectifs), celle des équipements électriques ainsi que celle des produits informatiques et électroniques mériteront d’être gardées à l’œil.
Dans le tertiaire, ce sont les domaines de l’ingénierie et des études techniques qui offriront le plus d’opportunité.
Languedoc-Roussillon
- L’emploi fin 2010
Bien que 2e région française en termes de croissance de l’emploi entre 2000 et 2007, le Languedoc-Roussillon est aujourd’hui l’une des régions avec le taux de chômage le plus élevé (12,6% au 3e trimestre 2010, 2e derrière le Nord-Pas-de-Calais).
Au-delà d’une activité touristique et saisonnière très forte, la région compte de nombreux autres secteurs forts (néanmoins fragilisés par la crise), tels que la construction, les services aux particuliers ou encore le commerce.
L’agriculture (notamment biologique) se concentre sur la production de vins, de fruits et de légumes de qualité. A noter, le développement réussi de la filière bois.
L’industrie quant à elle se veut à forte valeur ajoutée, comme l’agroalimentaire.
Enfin, la région affiche un taux de création d’entreprises très fort… à nuancer par un taux de survie qui est lui, l’un des plus faibles en France.
- Les secteurs porteurs en 2011
L’industrie offre des perspectives mitigées. L’industrie des machines et équipements (notamment agricoles) devrait offrir quelques opportunités (probablement en intérim). L’imprimerie, la métallurgie, le textile et la chimie manifesteront des besoins, même s’ils restent prudents.
La construction navale, aéronautique et ferroviaire prévoit, elle, des embauches (en CDD).
Concernant le secteur tertiaire, les prévisions penchent vers une stabilisation de l’activité.
PACA
- L’emploi fin 2010
En dépit d’un taux de chômage relativement fort (10,9% au 3e trimestre 2010), la région dispose d’un potentiel impressionnant.
Le tourisme y joue évidemment un rôle considérable (PACA étant l’une des premières régions touristiques mondiales). Mais c’est aussi le cas du commerce, de l’innovation et du transport.
A ce propos, la région accueille plus de 8% des établissements de transports logistiques français. La mer y occupe une place non négligeable : Marseille se classe premier port français et de la méditerranée, 60 000 personnes vivent de la mer (du pêcheur au chercheur, en passant par les chantiers navals).
Autres secteurs forts : les télécommunications, les sciences du vivant, l’aéronautique, l’agroalimentaire ou encore la chimie.
On retiendra qu’un secteur domine l’activité, à savoir le secteur tertiaire (avec plus de 80% des actifs) et que le tissu économique est constitué à 80% de PME et de TPE.
- Les secteurs porteurs en 2011
Dans le secteur industriel, ce sont les activités liées à l’électronique et au matériel de transport qui devraient suivre l’évolution la plus positive. Mais les industries chimique et pharmaceutique sont également optimistes pour 2011.
Dans le secteur tertiaire, ce sont l’intérim, les transports et l’hôtellerie-restauration qui feront preuve du plus grand dynamisme. Enfin, ne négligez pas l’information et la communication.
Article rédigé par Frédérique Robin pour CarriereOnline.
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