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A la recherche du premier emploi, ou comment revenir à la réalité
Voilà, nous sommes en septembre.
Stage : terminé.
Mémoire : rendu et soutenu.
Situation professionnelle : nous dirons « encore à définir ».
Pour la première fois depuis l’âge de trois ans, septembre n’est plus synonyme de rentrée des classes.
Cette fois, il enterre la vie étudiante et nous lance, entre excitation et appréhension, dans la vie active.
Enfin, bientôt… Car pour le moment, place à la période (transitoire n’est-ce pas ?!?) pour laquelle on nous a préparé depuis toujours : le chômage.
Alors autant s’y préparer...
Devise n°1 : « J'anticipe et je me bouge avant la fin de mes études »
Visiter les sites d'emplois et postuler à des offres avant même d'être réellement en recherche permet d'assurer une transition vers ce qui sera bientôt, le quotidien.
On revient alors les pieds sur terre, on se prend une claque avant le grand saut. Car on réalise vite en comparant l'offre à la demande, qu'il va falloir faire plus de concessions que prévu...
Evidemment, côté salaire.
Mais aussi, côté missions, l'objectif évoluant de jour en jour, pour devenir : un travail qui correspond, même de très loin, à son niveau et/ou à son domaine de formation... (Oui, je suis encore dans la phase de déni, le principe de réalité n'a pas encore totalement fait son œuvre...)
C'est aussi le moment ou jamais, à la lecture des profils décrits dans les offres, de men... pardon, de réécrire un peu votre vie... Non, je n'ai pas dit « mentir », j'ai dit « réécrire ». Il s'agit d'avoir le sens de la formule. Un stage devient « une expérience » (on ne sait jamais, peut-être que le recruteur l'associera spontanément à « professionnelle »...), et des cours de français donnés à votre cousin de 6 ans l'été dernier devient « un enseignement de la langue française et de ses subtilités ».
Finalement, il s'agit d'être le plus opérationnel possible une fois le moment venu. Et savoir où chercher, quoi attendre ; à quels organismes s'adresser et surtout quand ; s'être entraîné à rédiger des lettres de motivation et à ajuster son CV ; avoir passé (car après tout, c'est évidemment -et heureusement- possible) des entretiens et refusé des propositions (oui, cela aussi, c'est évidemment -et fort heureusement- possible). Tout cela constitue une étape qu'il est sans doute préférable de connaître et de digérer avant que le compte à rebours ne soit lancé (le temps décompté étant fonction des euros restant sur le compte en banque).
Devenu plus réaliste, la recherche sera relativement plus sereine.
La suite la semaine prochaine...
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